10-2023 Pont du diable

10-2023 Pont du diable

Nous avons d’abord visité le pont du Diable entre Foix et
Tarascon/Ariège où notre guide nous conta la légende de ce pont qui surplombe l’Ariège puis nous sommes allés nous restaurer aux Cabannes dans un restaurant des plus sympas où nous avons pu chanter tous en chœur avec le patron des chants Pyrénéens (voir Vidéo). Enfin nous avons terminé la journée par le fameux château de Foix, château fort du XII° qui juché sur son rocher nous a contraint à une fin de journée intéressante mais combien sportive du fait des multiples escalades et escaliers qu’il comporte.

 

Le pont du Diable, également appelé pont Saint-Antoine, est situé dans l’Ariège entre Foix et Tarascon-sur-Ariège. Il surplombe le cours d’eau de l’Ariège et permet de relier la commune de Montoulieu à celles de Saint-Paul-de-Jarrat et de Mercus-Garrabet.
Son nom est issu d’une légende : pour faciliter les échanges commerciaux, un habitant de Ginabat
(hameau de Montoulieu) passa un marché avec le Diable.

En échange d’un pont, le Diable prendrait l’âme du premier qui le traverserait. Mais une fois le pont construit, personne ne voulait bien sûr le franchir. On eut l’idée de faire passer un chat. Le Diable berné se mit en colère et tomba dans la rivière 1 .
Il existe d’autres légendes sur ce pont, certaines mettant en scène le célèbre comte de Foix Gaston
Fébus. L’érudit Adelin Moulis 3 , spécialiste de l’Ariège, parle de ce pont comme d’une construction
du XIII e  siècle, décidée par Roger-Bernard, comte de Foix, qui chargea le seigneur de Garrabet de
rétablir des passages sur la rivière ; Garrabet s’adressa pour cela à un certain Peyronnet, enlumineur qui possédait des notions d’architecture. Le pont aurait été fortifié ultérieurement par Gaston Fébus.

Naturellement ces faits ne reposent sur aucune base historique connue. Moulis donne ensuite deux versions de la légende, la première faisant intervenir une belle femme nue, qui raconte au diable qu’elle a été contrainte à la prostitution par des brigands, puis qu’elle a été sauvée par Saint Antoine, qu’elle est devenue ermite non loin de là. Elle demande au diable de reprendre le dernier sequin qui lui a été donné par un brigand, après quoi elle se donnera à lui. Mais quand le diable a pris la pièce dans sa main, il hurle de douleur et il se précipite dans la rivière. Les démons arrivent en masse pour détruire le pont, les cloches des églises des alentours se mettent à sonner et les chassent : le pont est ainsi sauvegardé. L’autre version est conforme aux légendes habituelles.

Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l’oubli, au point que la légende a pris le dessus. La signalisation routière mentionnait « Pont du Diable, XIII e  siècle ». Le pont était décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne, ni celle de Cassini, ni les cartes d’état-major du XIX e  siècle. Il ne se situe sur aucun chemin d’importance. Les ruines de la bâtisse sur l’un de ses côtés étaient généralement présentées comme restes d’ouvrages défensifs, en corps de garde, etc. Le pont est soutenu par quatre arches, deux bien visibles sur le cours de l’Ariège, et deux autres comprises dans la bâtisse accolée.

En réalité, le pont a été construit en 1836 par un entrepreneur local, Adolphe Garrigou, pour son
beau-frère et associé, le polytechnicien Léo Lamarque (30 août 1808 à Alger, 29 juillet 1849).
Lamarque avait travaillé avec le mathématicien Jean-Victor Poncelet (1788-1867) et il expérimenta en ce lieu une roue hydraulique de son invention : une roue fixée à l’extrémité d’un long axe, qui plongeait directement dans le tourbillon de la rivière entre les deux arches principales du pont ; ce qui explique l’absence de canal d’amenée et des installations traditionnelles d’un moulin.

En 1946, une restauration de l’édifice est effectuée, comprenant la réparation d’un encorbellement, la consolidation des crêtes des murs ainsi qu’un débroussaillage.

PONT DU DIABLE 3
05-2021 Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais

05-2021 Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais

  Après plusieurs périodes de confinement et d’incertitudes particulièrement pénibles à vivre, la Terre entière avait hâte de reprendre le fil d’une vie normale et les alfistes du Club ne faisaient pas exception à cela. Il fallait tourner la page et se retrouver à l’occasion d’une sortie proche de Toulouse et impérativement au grand air pour plus de sécurité sanitaire.

C’est donc un groupe de 14 Alfas sorties de leur longue trêve, avec leurs équipages motivés, qui s’est rassemblé autour d’un café-croissants convivial en plein air dans le cadre agréable de l’espace vert du Parc de 50 à Ramonville.

En se référant à un roadbook dont le but était d’abord de ne perdre personne malgré de fréquents
changements de directions, le groupe est ensuite parti à la découverte d’environ 175 km de petites routes du Lauragais.

Le premier arrêt à Issus a permis d’évoquer l’activité passée et encore bien présente du site d’Aussaguel, site historique majeur de l’histoire du contrôle des satellites en orbite par les équipes du CNES. Malgré l’accès interdit au site protégé, les antennes de tailles diverses pointées vers l’espace sont la face émergente de cette
activité qui mobilise depuis plus de 40 ans des équipes 24h/24 et 365 jours par an pour gérer les mises à poste
et le fonctionnement en orbite de nombreux satellites à l’échelle internationale. 15 satellites sont ainsi encore depuis Aussaguel.
À l’issue de notre balade matinale qui nous a permis de faire escale au joli Lac de la Thésauque, c’est à la base nautique de La Ganguise que le groupe a fait la pause pique-nique. Ambiance sympathique et cadre agréable
dans des conditions météo menaçantes, mais finalement clémentes, au bord du lac et bien installés sur nos
tables ainsi que sur quelques autres gentiment prêtées par le club de voile.
Quoi de mieux qu’un pique-nique au bord d’un lac pour partager un moment de convivialité ?

On notera que la sortie précédente du Club, prévue le 29 mars 2020 et annulée pour de bonnes raisons suite au premier confinement démarré le 17 mars (1 an auparavant !) prévoyait traditionnellement une pause restaurant par sécurité vs la météo mais quand la météo y est favorable, le pique-nique est vraiment une très
bonne option dans l’esprit de ces sorties.
On se souviendra qu’avant de reprendre la route, nous avons eu le plaisir d’être rejoints par nos amis Fanny et Serge Durand dans un contexte où la COVID rôdait encore et ne leur permettait pas réellement de nous accompagner sur la journée.

Après cette pause réparatrice, le groupe a repris sa route vers le nord du Lauragais jusqu’aux installations spectaculaires des éoliennes d’Avignonet-Lauragais. Un bâtiment pédagogique dédié et aménagé en rotonde a permis aux intéressés de tout savoir de la construction de ces immenses moulins des temps modernes et de leurs caractéristiques productives.
Quelques photos sympas du groupe ont d’ailleurs permis de mémoriser ce moment intéressant dans un cadre original.

En passant par le barrage des Cammazes, notre route nous a conduits avec un peu de pluie cette fois jusqu’au Lac de Saint Ferréol où une éclaircie nous a permis de boire un dernier verre en terrasse avec vue sur le Lac avant de nous séparer, chacun revenant vers Toulouse par l’itinéraire de son choix.

L’objectif de retour à la vraie vie en Alfa avait été atteint, la page était tournée sur une période à vite oublier avec la perspective des nombreuses sorties prévues par notre Club. Il nous tardait déjà la prochaine…

Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais
Balade des alfistes déconfinés dans le Lauragais